Sarah 1 – 0 Patron (de couture)

J’y suis arrivée, j’ai cousu une robe, une grande première d’après un patron (oui j’ai déjà fait 2 turbulettes pour le petit garçon d’une copine, à l’arrache, plus utilitaires qu’esthétiques).

J’ai lutté, mais je ne me suis pas laissée abattre, aidée de coups de pieds au cul virtuels de Sakiko, je n’ai pas abandonné!

Pourtant, ce fut laborieux, fait en plus de 5 jours. D’abord une longue soirée pour décalquer le bon patron à la bonne taille. Imaginez vous 5 patrons de robes sur une même feuille avec pour chaque morceaux 3 tailles, il vaut mieux avoir de bonnes lunettes.

Ensuite : adaptation du patron à la bonne taille. On m’avait prévenue, les patrons japonais ne sont pas faits pour les européennes. Alors j’ai agrandi le patron aux bons endroits : taille élargie et pinces de poitrine modifiée (un peu n’importe comment d’ailleurs, mais ça c’est ma spécialité).

Ensuite, à partir des morceaux de papier de soie découpés, les reporter sur le tissu et couper. C’est à partir de là que j’ai un problème : je suis capable de passer plusieurs minutes pour plier un papier en 2 sur la diagonale pour en faire un pli parfait. Mais alors pour la couture, en un mot : je bâcle. Résultat, je découpe pas très précisément, je couds encore plus au pif et au final, ça donne des pinces de poitrine pas du tout symétriques, des coutures tordues, des poches pas plates, etc.

Et puis, sûrement par manque d’expérience, je me suis plantée sur pas mal de détails. Mais ce sont des détails! Et au final, je suis très fière de la nouvelle robe de ma mère (portée par moi, parce qu’elle ne porte pas de robe sans manche…, bonne excuse pour ne pas avoir la 1ère robe pleine de défauts!) :

 

La robe est le modèle F de ce livre : Jolies robes toutes simples. Les explications sont très claires, mais j’en ai loupé quelques unes (par exemple pour le col, j’ai dû improviser). J’ai aussi oublié qu’il y avait des fronces au moment d’assembler le devant et le dos, donc un petit pli creux (à ne surtout pas regarder à la loupe) à la place pour rattraper.

Faite en lin marron (plus foncé que sur les photos), avec la doublure en coton blanc, je ne pensais pas qu’on la verrait, mais je trouve ça pas mal, ce petit détail chic (et un peu tordu) sur le col et la patte de boutonnage (sans bouton). À porter avec une broche, mais comble du comble, je n’en ai plus!

Voilà pour mes premiers pas de couturière amateure, ça vaut quand même le coup de se prendre la tête, non?

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