Voyage au Japon : une nuit au ryokan

Fleurs Ryokan
Après une nuit dans un hôtel proche de l’aéroport Haneda à Tokyo, nous avons fait route vers Kyoto et passé notre 1ère « vraie » nuit à la périphérie de Kyoto, dans un ryokan : une de ces auberges japonaises avec généralement des bains de sources chaudes (onsen).

Un petit appartement dans un style japonais (mais avec une chambre dans le style « western », comprenez avec de vrais lits moelleux), avec tatami au sol et une décoration très codifiée jusqu’au moindre petit vase.

Un joli petit jardin privé, avec un splendide cerisier, une salle de bain privée avec onsen, un repas typique des ryokan (kaiseki), de vrais onsen non mixtes bien chauds, tout ça était très dépaysant!

Le repas, j’en avais beaucoup entendu parlé, donc j’ai découvert cette multitude de petits plats assez blasée…
Plateau Kaiseki Ryokan
J’ai tout goûté, moi qui suis plutôt difficile : le poisson cru, tous les légumes marinés bizarres (et le poulpe, mais pour ça je ne me fais pas prier!) et au final j’ai été plutôt déçue et même pire, c’est l’un des repas que j’ai le moins aimé. Je ne sais pas si c’était la fatigue du voyage, le onsen ou tous ces plats pas franchement à mon goût, mais mon estomac s’est souvenu de ce repas pendant longtemps. Mon photographe perso lui s’est bien bâffré! J’ai quand même réussi à le retenir pour qu’il prenne quelques photos souvenirs. On avait même chacun un petit dessin fait à la main sur notre plateau.
Dîner Ryokan(à noter, le yukata, un kimono en coton, fournit par chaque hôtel où nous avons logé, même le moins cher, plutôt agréable quand on a passé la journée sur les routes de rentrer et de pouvoir mettre sa tenue d’intérieur!)
Le lendemain, on reprend à peu près les mêmes et on recommence pour un petit-déjeuner japonais qui ne restera pas gravé dans mon cœur pour le dire gentiment!

Côté tarif, ce ryokan était quand même au dessus de la moyenne, mais l’accueil, la chambre immense, les petites attentions, le calme du lieu et les bains, tout ça valait le coût (un peu plus de 400€)!
Le ryokan : Momoyama Onsen

Réservé seulement 2 mois à l’avance, on a pas eu beaucoup de choix, mais j’en voulais un « haut de gamme ». On était d’abord partis pour réserver sur ce site, qui est assez clair, mais au final, les dates et lieux ne convenaient pas.

Et vous, avez-vous testé des ryokan? En ville ou en pleine nature? J’ai un peu regretté que celui-ci soit en pleine ville, même si à l’intérieur on avait l’impression d’être coupé du monde.

A suivre, les quelques jours passés à Kyoto et dans les environs.

Pour lire les débuts du « Voyage au Japon » : l’avion

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2 commentaires

  1. Il y a deux paramètres pour le repas : d’une part la nourriture est assez différente, d’autre part elle ne supporte pas l’à peu près (c’est en tout cas mon avis).
    Nous nous sommes pour notre part régalé, que ce soit à l’hôtel ou dans les ryokan, mais avons bloqué sur certains petits poissons (ma Douce surtout) ou sur un fameux tofu vert chez les moines bouddhistes. Ensuite j’admets qu’il faut avoir le palais tolérant et curieux pour manger un vrai menu kaiseki ou assimilé. Ensuite peut être que le cuisto n’était pas au mieux…

    Nous avons testé les ryokan, plutôt en aglomération, et sauf auberge bas prix pour touriste, c’était toujours un super accueil et un confort marqué. Bon sauf pour les futons mais en tant qu’européen nous ne sommes pas taillé pour (surtout moi, ce qui ne m’empêche pas de le préférer quand je vais au japon, j’entasse juste une épaisseur de plus). JananeseGuestHouse fut ma référence personnelle.

    1. j’ai découvert plus tard pourquoi je n’avais pas aimé ce premier repas (ni tous les autres à Kyoto) : en mangeant à Tokyo c’était la révélation! Eh oui, même au Japon, les habitudes alimentaires changent suivant les régions, et moi et la nourriture kyotoïte (?) ça fait 2!
      Tofu vert? j’ose pas imaginer… une sorte d’oeufs de 100 ans cher à mes voisins du quartier chinois?

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